Reportage en septembre 2021



Repérage du sol_2021_ Photo©Aïia Gonchard


Les reportages des 27, 28 et 29 septembre 2021


Moments d’échanges avec les acteurs du territoire, les reportages dasn les Voseges du Nord se sont déroulés en différents jardins. 
Lundi 27 septembre 2021
Rencontre de l’association “ Jardins en terasse “ à Plombières-les-Bains.
Mardi 28 septembre 2021
Rencontre et journée avec le garde forestier, Guy Stephan à Reipertswiller.
Mercredi 29 septembre 2021
Echanges autour des jardins pour la biodiversité avec Romy Baghdadi.
Visite d’“Hyménoptera” avec Sébastien Heim.
Rencontre avec Sébastien Schmitt permaculteur, paysagiste.

“Jardins en terrasse” à Plombières les Bains


Partie du jardin aménagé pour des activités. Photo© Tania Safa



Guy Stephan, garde-forestier



Guy Stephan nous parlant de la Renouée du Japon. Photo© Nathalia Moutinho

Rencontre et journée avec le garde forestier, Guy Stephan à Reipertswiller
Projection en fin de journée du documentaire “Nul homme n’est une île” de Dominique Marchais 

Romy Baghdadi, les jardins pour la biodiversité



Romy présentant toutes les actions du Parc. Photo© Nathalia Moutinho



Rencontre avec Romy Baghdadi, chargée de mission Paysages et Transitions au Parc. www.parc-vosges-nord.fr





Hymenoptera, rencontre avec Sébastien Heim



Durant les journées d’étude, Gilles Clément disait pendant sa conférence “ “Tout l’environnemnet est lié à l’insecte, le biotope est un écosystème avec tout se qui s’y relie”; sous-entendu l’eau et les insectes sont les liants des écosystèmes.
Sébastien Heim pense et réalise un jardin à partir des besoins pour les insectes. Le jardin est un habitat pour insectes. 


Sébastien expliquant les différents biotope du jardin. Photo© Bertrand Lemonnier

Sébastien Heim est un accompagnateur du vivant. Il prouve par sa pratique que l’on peut agir face à la sidération de la crise climatique et à la disparition des espèces que nous traversons. Il nous a ouvert les portes de son jardin, un mini-monde en soi, une sorte de maison de poupée à échelle d’insectes. Il favorise via la présence de micro-milieux divers la biodiversité. Il offre une pluralité d’espaces aux propriétés de sol et donc de flore typiques qui sont de véritables écosystèmes favorables aux insectes. Ici, on crée avec une joie d’enfant et on laisse la nature s’épanouir. La démarche de Sébastien est un manifeste pour la préservation d’espèces via la création d’un monde où humains et non-humains cohabitent.

Le jardin de Sébastien bouscule nos représentations de ce qu’est l’écologie -l’art d’habiter son milieu- sur plusieurs échelles. Il propose un jardin manifeste où il est possible de travailler pour et avec la biodiversité. De plus, le jardin de Sébastien Heim est un vivier pour la faune et la flore alors que l’espace reste à échelle humaine. A lui seul, il permet la présence d’un grand nombre de plantes, d’animaux et surtout d’insectes qui ne sont plus favorisés par nos modes de vie et donc notre écosystème. Ici, on se place à échelles d’insectes, voire de bactéries ou champignons qui peuplent les sols.
Cette initiative se propose comme un modèle d’action où chacun dans une proximité de territoire et à petite échelle peut agir pour la biodiversité.
Actuellement, Sébastien Heim est sollicité par de nombreuses communes (Bruxelles, Lyon, etc...). Ces initiatives montrent qu’il y a une volonté de développer ce type de jardin à une échelle plus vaste.
Maxime Ta



Echange avec Sébastien Schmitt permaculteur et paysagiste


Jardin en permaculture de Sébastien Schmitt. Photo©Clara Valdes

Place centrale de l’eau dans le jardin de Sébastien Schmitt. Photo©Ornella Baccarani